Première période influencée par le néoréalisme italien:
Les Vitelloni
La Strada (1954, 1955 en France)
Il Bidone
Les nuits de Cabiria
Son plus grand succès international , la Dolce vita (1960) marque sa rupture avec le néoréalisme
Il adopte un style qu'on désigne souvent par "le baroque fellinien
Huit et demi
Satyricon
Les clowns
Fellini Roma (1972)
Amarcord (1973)
Son dernier film : La voce della luna (1993)
Ses interprètes préférés : Marcello Mastroianni (son double cinématographique disait-il) Sa femme Giuletta Masina et Anita Ekberg.
Musique pour ses films : Une collaboration ininterrompue avec Nino Rota jusqu'à la mort de celui-ci , puis Nicola Poviani (La nuit de San Lorenzo des frères Taviani.
Son style : Un passage de Wikipedia:
La dolce vita en 1960, qui prend le milieu mondain de Rome et les dessous de la presse à scandale en toile de fond (milieu qui rappelle les descriptions de la société de Rome par Antonio Beltramelli dans Il Cantico), obtient la Palme d'or au Festival de Cannes. Ce film est un tournant décisif et marque, de manière officielle, la rupture avec le néoréalisme. Il impose définitivement ce que la critique appelle, souvent à tort et à travers, le baroque fellinien qui définit les personnages (exubérants, extravagants, grotesques, difformes - caricatures vivantes, proches de la commedia dell'arte) et la narration (fragmentée, digressive ou circulaire, sans réelle progression dramatique). L'esthétique de Fellini cherche dès lors à alterner décor et lumière naturels, scénographie ostensiblement artificielle (stucs, plastique etc.) et éclairage stylisé. Les maquillages et les costumes sont ostentatoires, de nombreux motifs carnavalesques sont déployés et chaque séquence tend vers la théâtralisation. Le traitement du temps prend également une forme inédite : le réel et l'imaginaire, le rêve et la banalité quotidienne, le fantasme, l'hallucinatoire et l'univers familier ou encore le souvenir et le temps présent se confondent allègrement dans une mosaïque de visions hétérogènes. Les thèmes deviennent plus ciblés : le chaos, les ruines de la civilisation, la décadence, la rupture temporelle, la parade sociale, les images d'enfance idéalisées ou fantasmées, l'angoisse métaphysique et l'évocation dramatico-bouffonne de l'Histoire.
L'énorme succès de La dolce vita, dont la musique lancinante signée Nino Rota et l'image légendaire d'Anita Ekberg déambulant dans la fontaine de Trevi allaient faire le tour du monde, lui permet de réaliser, trois ans plus tard, son film le plus personnel et le plus ambitieux, Huit et demi (Otto e mezzo). En livrant ainsi ses angoisses d'artiste en mal d'inspiration, ses délires et ses fantasmes de cinéaste à travers Marcello Mastroianni, son alter ego, Fellini propose une réflexion passionnante et dense sur la création artistique.
En 1962, il réalise aussi un sketch de 52 minutes pour le film collectif Boccace 70, Les Tentations du docteur Antonio, sur l'obsession ambigüe d'un bigot pour une publicité représentant une femme sensuelle et alanguie, interprétée de nouveau par Anita Ekberg.