Claude Roy
Claude Roy
(1915-1997)
Regarde là-bas il y a une étoile qui tremble
comme s'il faisait grand vent
dans la steppe du ciel"
Poèmes de Verlaine
Luis Rogelio Nogueras
Luis Rogelio Nogueras
La Havane, (1944-1985)
« Aime le Cygne Sauvage »
Ne tente pas de poser tes mains sur son cou immaculé
(même la plus suave caresse lui paraitra
le maniement brutal du bourreau)
Gérard de Nerval
Victor Hugo
Victor Hugo
(1802-1885)
Machado
Antonio MACHADO
(Antonio Cipriano José María Machado Ruiz)
né le 26 juillet 1875 à Séville , mort à Collioure le 22fevrier 1939
Et
Sous le nom de
Juan de Mairena. (poème et textes à tendance philosophique) .
Cristina Castello
Semences
extrait du recueil "Soif"
(Éditions « L 'Harmattan »)
Prisonnières. On va nous emprisonner. Elles et moi
Aragon
Louis Aragon
(1897-1982 )
" Le temps d'apprendre à vivre , il est déjà trop tard"
Artaud
Antonin ARTAUD
1896-1948
On connaît peut-être moins de cet esprit torturé aux fulgurances dérangeantes, qui se fit dans sa révolte orgueilleuse et si souvent sublime, ennemi de Dieu et des dieux à force de se vouloir retrouver , ce poème aux accents rimbaldiens ou post-romantiques.
Maeterlinck l'oiseau bleu
Maurice Polydore Marie Bernard Maeterlinck
Ecrivain belge, francophone, né à Gand , le 29 août 1862 et mort à Nice le 8 mai 1949.
Plus...
Cantiques des colonnes
CANTIQUE DES COLONNES
à Léon-Paul Fargue.
Douces colonnes, aux
Chapeaux garnis de jour,
Ornés de vrais oiseaux
Qui marchent sur le tour,
Fragments du Narcisse
Fragments du NARCISSE
Te voici, mon doux corps de lune et de rosée,
O forme obéissante à mes voeux opposée !
Qu'ils sont beaux, de mes bras les dons vastes et vains !
Mes lentes mains, dans l'or adorable se lassent
D'appeler ce captif que les feuilles enlacent ;
Mon coeur jette aux échos l'éclat des noms divins !....
Mais que ta bouche est belle en ce muet blasphème !
La jeune Parque
La jeune Parque
(extraits)
Qui pleure là , sinon le vent simple, à cette heure
Seule avec diamants extrèmes ?...mais qui pleure ,
Si proche de moi-même au moment de pleurer ?
Cette main, sur mes traits qu'elle rêve d'effleurer,
Distraitement docile à quelque fin profonde,
Attend de ma faiblesse une larme qui fonde,
Cimetière marin
Cimetière marin
Ce toit tranquille, où marchent des colombes
Entre les pins palpite, entre les tombes;
Midi le juste y compose de feux
La mer, la mer toujours recommencée !
O récompense après une pensée
Qu'un long regard sur le calme des dieux !