"...[...] Il est huit heures du matin quand le capitaine Antoine de Saint Exupéry décolle de Poretta. Comme toujours il a du mal à se harnacher. Il a toujours besoin d'aide pour se glisser sur son siège.Le lieutenant toulousain Duriez qui est ce matin là, officier d'opération, voit Saint-Ex lui faire un signe de la main . A 8h45, le Lightning 223 décolle. A midi Saint Exupéry n'est pas de retour. A 12h30, sur le terrain de Poretta on s'inquiète. Les radars alertés, le cherchent en vain . A 14h30 il n'y a plus d'espoir car le carburant du Lightning est épuisé. Une fiche est remplie par l'officier de garde du groupe: " Pilot did not return and is presumed lost". Combien de fois Antoine avait-il vécu sa mort par anticipation ?Combien de fois a-t-il cru que son heure, la dernière était venue? Il n'a jamais eu peur de partir. Mourir? Il en a l'expérience. "On a l'impression de s'endormir et de commencere à rêver." Il rêvait peut-être à son enfance quand son avion s'est enfoncé dans la mer. Ou bien à Louise, à Consuelo . A Mermoz. A Guillaumet. Au désert. Aux rien de la vie . A un parfum ? Une saveur ? "(IDC)
Suicide ou imprudence ? L'état de santé de Saint Exupéry, après de multiples blessures, mettait en doute sa capacité à voler. Certains lui ont reproché sa dispatition, probablement inspirés par les regrets d'une profonde amitié et cette reflexion nous avait suggérré un débat sur le droit à disposer de sa vie et la réalisation de soi : La parabole du talent avec Saint Exupéry dans le thème "Etre, vivre .et mouriré