James Pradier, un sculpteur néoclassique ?
par MONIQUE BOURGUET-VIC
J'aimerais rendre hommage à l'admirable travail de Monique Bourguet-Vic sur ce sculpteur dont nous cotoyons , sans vraiment le savoir , les oeuvres qui ornent nos jardins , nos parcs, les édifices publics à Paris et dans toute la France .
Je n'emprunterai à ce site que sa Casssandre (illustration de la page) en souhaitant que vous serez de visiter la totalité du contenu.,dont ci-après un court extrait:
[...]Il faut tout d'abord replacer Pradier dans l'évolution de la sculpture de la première moitié du XIXe siècle.
C’est l’époque dominée par le goût de l’Antique. Les collections d’antiques du Louvre, enrichies par l’Empire, étaient copiées par tous les sculpteurs lors de leur formation à l’École des beaux-arts.
C’est aussi l’époque de la prédominance des règles du « Beau idéal » et du « grand style », tirant leurs thèmes de l’histoire antique ou de la Bible. Allégorie et symbole sont à la base du langage néoclassique défini en 1823 par Quatremère de Quincy.
Dans les années 1820-1840, arrive une génération nouvelle de sculpteurs, influencés par l’hellénisme et les modèles grecs trouvés récemment, comme la Vénus de Milo ou les marbres du Parthénon.
Alors que le mouvement romantique s’épanouit en peinture, sa gestation est plus lente en sculpture en raison, entre autres, de la domination officielle de la génération néoclassique incarnée par le sculpteur Bosio (ill. 3), champion de l’esthétique néo-canovienne.
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