Au début du XIIIème siècle , les hordes d’Ogodeï, le fils de Gengis Khan, déferlent sur le nord-est de l’Europe, et ravagent tout sur leur passage, puis s’en retournent. L’Occident est glacé d’effroi ; le pape Innocent IV décide d’envoyer une ambassade au grand khan mongol pour tenter de comprendre.
C’est ainsi que le franciscain Jean de Plancarpin part pour l’Asie centrale en 1245,
De retour deux ans plus tard, il rédige le récit de son voyage au cœur des steppes, où il assista à l’intronisation du nouvel empereur Güyük.
La relation de Plancarpin, agrémentée des histoires fantastiques colportées le long des routes de la soie est aussi accompagnée de la traduction des lettres du pape apportées au Grand Khan et de la réponse pleine de superbe de ce dernier.
Ces textes, récits de voyage et documents exceptionnels, ouvrent grand les portes de l’Empire mongol au faite de sa puissance.
Textes rassemblés, présentés et traduits du latin par Thomas Tanase.
(Quatrième de couverture :Editions Anacharsis, collection de poche 2018)
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