samedi, 04 avril 2015 20:29

Les préludes

Évaluer cet élément
(0 Votes)

Composé sur le poème de Lamartine extrait des Nouvelles  méditations  poetiques  (1823)

La nuit, pour rafraîchir la nature embrasée,
De ses cheveux d'ébène exprimant la rosée,
Pose au sommet des monts ses pieds silencieux,
Et l'ombre et le sommeil descendent sur mes yeux
C'était l'heure où jadis !... Mais aujourd'hui mon âme,
Comme un feu dont le vent n'excite plus la flamme,
Fait pour se ranimer un inutile effort,
Retombe sur soi-même, et languit et s'endort !
Que ce calme lui pèse ! Ô lyre! ô mon génie !
Musique intérieure, ineffable harmonie,
Harpes, que j'entendais résonner dans les airs
Comme un écho lointain des célestes concerts,
Pendant qu'il en est temps, pendant qu'il vibre encore,
Venez, venez bercer ce cœur qui vous implore.
Et toi qui donnes l'âme à mon luth inspiré,
Esprit capricieux, viens, prélude à ton gré !

II descend ! il descend ! La harpe obéissante
A frémi mollement sous son vol cadencé,
Et de la corde frémissante
Le souffle harmonieux dans mon âme a passé !

....

Pour lire le poème complet

Lu 3427 fois Dernière modification le dimanche, 10 mai 2015 14:55
Plus dans cette catégorie : « Franz Liszt

Laissez un commentaire

Assurez-vous d'indiquer les informations obligatoires (*).
Le code HTML n'est pas autorisé.