Le livre qui a inspiré à Safy Nebbou le film du mème nom .Si Safy Nebbou a privilégié avec bonheur les images sublimes des bords du lac Bailkal pour idéaliser les expériences humaines au contact avec la nature sauvage , Sylvain Tesson proposait dans son essai une longue réflexion sur la solitude choisie et de ce fait régénératrice mais dans un humanisme lucide . Je ne choisirai pas entre les deux modes d'expression et j'adhère aux deux messages. A l'un nos rêves , à l'autre la sagesse .
J'ai acquis une isba de bois , loin de tout, sur les bords du lac Baïkal. Pendant 6 mois, perdu dans une nature démesurée, j'ai tâché de vivre dans la lenteur et la simplicité. Deux chiens, un poêle, une fenêtre ouverte sur un lac suffisent à l'existence. Tant qu'il y aura des cabanes au fond des forêts, rien ne sera tout à fait perdu.
Sylvain Tesson, quatrième de couverture.